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31 octobre 2007

Présence et réalité humaine

L'épopée de Gilgamesh, tablette X:  l'arrivée au but (2700 ans av. JC)

Près du rivage, se dresse la taverne de Siduri. Elle aperçoit au loin Gilgamesh qui s'approche, inquiétant voyageur, de chair divine mais revêtu d'une peau de bête, le teint hâlé par le vent, la froidure, le soleil, les joues creusées par la fatigue du voyage et le visage abattu par l'angoisse qui le ronge. Elle en a peur de prime abord, le prend pour un assassin, barre sa porte et se réfugie sur le toit en terrasse de la maison. Gilgamesh au bruit qu'elle a fait en fermant, lève les yeux et l'apostrophe, lui enjoignant d'ouvrir sa porte, sous peine qu'il l'a défonce. Elle lui demande qui il est. Il se présente et Siduri qui a eu vent de ses exploits lui demande ce qu'il fait ici. Gilgamesh lui confie l'objet de sa quête, son désespoir et sa peur de mourir. Elle l'admoneste:

Gilgamesh, où donc cours-tu?
La vie que tu poursuis, tu ne la trouveras pas.
Quand les dieux ont créé l'humanité, c'est la mort qu'ils ont réservée aux hommes.
La vie ils l'ont retenue pour eux entre leurs mains.
Toi Gilgamesh, que ton ventre soit repu,
Jour et nuit réjouis-toi,
Chaque jour fais la fête,
Jour et nuit danse et joue de la musique;
Que tes vêtements soient immaculés;
La tête bien lavée, baigne-toi à grande eau;
Contemple le petit qui te tient par la main,
Que la bien-aimée se réjouisse en ton sein!
Cela, c'est l'occupation des hommes
.

Gilgamesh sur Wikipedia